Un mois après sa nomination, le nouveau Premier ministre a signé son premier décret en matière de droit funéraire. Plutôt qu’un bouleversement, ce texte introduit des ajustements ciblés visant à améliorer l’organisation administrative et à prendre en compte certaines évolutions sociétales.
✅Accès facilité aux certificats de décès dématérialisés pour les officiers de police judiciaire, permettant une gestion plus rapide des déclarations.
✅Transfert des compétences funéraires du préfet de police au maire de Paris, pour une meilleure cohérence avec la gestion communale des cimetières.
✅Codification d’une jurisprudence récente autorisant une congrégation religieuse à se voir reconnaître comme le plus proche parent d’un défunt en l’absence de famille identifiée.
Référence légale : Décret n° 2025-53 du 17 janvier 2025
Un mois après sa nomination, le nouveau Premier ministre a signé son premier décret en matière de droit funéraire. Plutôt qu’un bouleversement, ce texte introduit des ajustements ciblés visant à améliorer l’organisation administrative et à prendre en compte certaines évolutions sociétales.
Ancien plafond (depuis 2015) : 5 000 €
Nouveau plafond (2025) : 5 910 € (+18,2 %)
Indexation : Ce montant sera désormais révisé chaque année en fonction de l’évolution des prix à la consommation hors tabac (données INSEE).
Avec l’augmentation du coût des obsèques, qui peut atteindre 7 000 € selon la région et les prestations choisies, le plafond précédent ne suffisait plus à couvrir les frais réels. Cette revalorisation du droit funéraire permet :
Référence légale : Arrêté du 3 décembre 2024
L’exhumation est une procédure délicate qui peut être refusée en raison des conditions techniques du terrain. C’est ce qui s’est produit dans un contentieux récent où une famille souhaitait déplacer un défunt inhumé en pleine terre afin de construire un caveau.
Référence légale : CAA Bordeaux, 23 décembre 2024, 23BX00672
Un litige récent en droit funéraire a mis en évidence l’importance d’un document écrit pour modifier la nature d’une concession funéraire.
Contexte :
En 2001, un couple avait acquis une concession funéraire particulière, destinée uniquement à leur propre sépulture. En 2019, leur gendre a sollicité l’autorisation d’y faire inhumer leur fille, dans l’objectif d’élargir le droit d’inhumation à d’autres membres de la famille. Toutefois, le maire a refusé cette demande, estimant qu’aucun document écrit ne prouvait que le couple souhaitait transformer cette concession particulière en concession familiale.
Saisi de l’affaire, la cour administrative d’appel de Douai a confirmé ce refus, rappelant qu’en droit funéraire, une concession reste particulière à moins qu’un écrit du concessionnaire initial n’atteste explicitement de sa volonté d’en faire une concession familiale. Cette décision souligne l’importance de formaliser toute modification du statut d’une concession afin d’éviter tout litige ultérieur.
Référence légale : CAA Douai, 20 novembre 2024, 22DA01772
Ces évolutions réglementaires et jurisprudentielles ont des conséquences directes pour les familles et les professionnels du funéraire.
L’évolution du cadre réglementaire et jurisprudentiel en 2025 vise à adapter le droit funéraire aux réalités sociétales et économiques. La revalorisation du plafond bancaire est une avancée significative qui facilitera le règlement des frais d’obsèques, tandis que les récentes décisions de justice rappellent l’importance des preuves écrites et du respect strict des règles de gestion des concessions funéraires.
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